L'UN DES PREMIERS ROMANS POLICIERS. DÉJÀ TERRIBLEMENT EFFICACE ET PRENANT !
La veuve Lerouge, une bonne femme apparemment sans histoires, a été sauvagement assassinée dans sa petite maison de Bougival.
La femme passait pour riche et la police, dépêchée sur place, a tôt fait de conclure que c'est pour la voler qu'on l'a ainsi tuée.
Mais Lecoq, qui n'est encore que le jeune aide de camp perspicace du chef de la sûreté, ne tarde pas à découvrir une forte somme en pièces d'or dans un tiroir.
La thèse du meurtre crapuleux s'écroule et c'est ailleurs qu'il faut chercher le mobile du crime.
Malgré de minutieuses recherches, la police ne trouve aucun élément ni aucune pièce à conviction pouvant servir de point de départ à une enquête. On interroge toutes les commères du pays sans rien apprendre de significatif sur la veuve Lerouge. Le mystère, loin de s'éclaircir, s'épaissit.
En désespoir de cause, on se résigne à faire appel au célèbre père Tabaret, un bourgeois à la retraite qui a pour marotte de démêler des affaires criminelles compliquées. Il le fait avec un tel talent qu'il est devenu, bien qu'elle s'en défende vigoureusement, le recours ultime de la police pour les situations inextricables.
Celui-ci, fidèle à sa réputation, découvre sur le lieu du crime des indices qui avaient jusqu'alors échappé à tous. Accompagné de Lecoq, il va remonter jusqu'à l'incroyable complot à l'origine du meurtre de la Veuve Lerouge.